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Collision entre un drone RQ-7 et un C-130

25 août 2011   ·   0 Commentaire

Le 15 août, un avion de transport Hercules C-130 est entré en collision avec un drone RQ-7 Shadow sur une base avancée de l’Est de l’Afghanistan.

Le C-130 a atterri en toute sécurité après la collision. Les dégâts sont réparables, mais l’incident souligne que « même avec des contrôles de procédure, il est nécessaire d’intervenir, a déclaré Tim Owings, gestionnaire-adjoint pour les systèmes d’avions sans pilote de l’Armée américaine.

Une enquête est en cours, mais « le Shadow était là où il était censé être, en faisant ce qu’il était censé faire », commente le colonel Robert Sova, directeur de la formation sur drones militaires.

Le Shadow était dans un circuit d’attente à 4500 pieds à l’extrémité de la piste, où il avait été dirigé par le contrôle aérien, lorsque le C-130 « a coupé sa trajectoire » explique Tim Owings. « L’avion piloté n’a pas fait ce que la procédure prévoit, il n’était pas là où il devait être », conclue Robert Sova.

« Si le système GBSAA (ground-based sense and avoid) avait été opérationnel nous aurions pu éviter l’incident », a déclaré Tim Owings.

Mais une panne du logiciel et l’absence de permission de la FAA (Federal Aviation Administration) ont retardé les tests du prototype de radar GBSAA de General Atomics qui sont effectués au centre de formation pour les MQ-1C Gray Eagle d’El Mirage, en Californie.

Radar du système GBSAA

Le système GBSAA utilise des radars au sol dans trois aéroports pour détecter et suivre des avions entrant dans une zone de surveillance contrôlée à l’aérodrome d’El Mirage où les drones Gray Eagle transitent par l’espace aérien civil vers l’espace aérien militaire utilisé pour la formation.

Trois vols de formation nocturnes utilisant le GBSAA ont été effectués en avril 2011, mais une anomalie du logiciel lors du troisième vol a avorté les essais. La panne a été identifiée, mais un travail « post-congés » à la FAA a empêché de reprendre les tests, explique Mary Ottman, directeur produit adjoint pour l’espace aérien de l’intégration des UAV.

Après une première phase de 11 heures de tests complets, et une autre de 28 heures, les contrôles et analyses de la FAA doivent être effectués avant que le système puisse être approuvé pour une utilisation opérationnelle. Cela nécessite la présence de trois personnels de la FAA à El Mirage et un « grand investissement » pour l’agence, assure Mary Ottman.

L’enquête a montré que le système radar a suivi tous les avions comme prévu, mais qu’un programme qui génère une piste simulée pour tester le système a produit un message d’incompatibilité.

« Nous avons commencé par rencontrer la FAA en juillet dernier, et nous avions prévu de revenir sur notre projet en août, mais l’absence de permission de la FAA nous en a empêché », explique Mary Ottman. Le dialogue a repris depuis avec la FAA, mais elle n’a pas fourni de date pour un rendre le GBSAA opérationnel à El Mirage.

La FAA s’occupe pour l’instant d’une série de demandes de certificats d’autorisation pour exploiter des drones dans l’espace aérien national ce qui a retardé notre permission. Nous ne sommes pas la plus haute priorité », a ajouté Mary Ottman.

En France, la question du contrôle des drones dans l’espace aérien a été abordée lors de la 5ème Rencontre Aviation Civile Aviation Militaire (RACAM) organisée à Paris en mai 2011.

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