L’Irak commande 18 F-16 Block 52

Le 12 décembre, la DSCA des États-Unis a transmis au Congrès une commande de l’Irak pour l’achat de 18 avions F-16 Block 52 pour un montant de 2,3 milliards de dollars.
Cette nouvelle commande constituerait un 2e escadron opérationnel de F-16IQ pour la force aérienne irakienne.
« Aujourd’hui, l’administration a notifié au Congrès son intention de vendre l’Irak une deuxième tranche de 18 F-16 », a déclaré le porte-parole du National Security Council, Tommy Vietor.
« Cette vente montre que la coopération et relation de sécurité américano-irakien continue », a déclaré M. Vietor après que le président Barack Obama ait rencontré le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à la Maison Blanche.
Quelques jours plus tôt, Lockheed Martin a reçu une commande d’un montant de 835 millions de dollars pour fournir 12 F-16C et 6 F-16D Block 52. Ils seront équipés par la suite de moteurs Pratt & Whitney et de radars Northrop Grumman.
Cette commande de 18 F-16 porterait la flotte irakienne à un total de 36 avions. Mais contrairement à la première commande de 18 F-16 passée en décembre 2010, le montant n’est que de 2,3 milliards de dollars. En décembre 2010, l’Irak avait en effet déjà signé un accord pour acheter une première tranche de 18 avions de combat pour un montant de 4,2 milliards de dollars (les premières commandes sont toujours plus chères), après que M. Maliki ait déclaré qu’il voulait équiper la force aérienne de l’Irak avec un total de 36 avions de combat dans un contrat de plusieurs milliards de dollars.
Le lieutenant-général Anwar Amin, commandant en chef de la force aérienne irakienne, a toutefois admis que les premiers F-16IQ (IQ pour Irak) ne seront pas opérationnel avant 2015, au plus tôt.
Le colonel Steve Burgh, conseiller de l’USAF, a ajouté que le recrutement et la formation des pilotes irakiens qui parlent anglais (la langue internationale de l’aviation) reste un grand défi. La mise en œuvre de cette vente nécessitera donc plusieurs voyages en Irak impliquant le gouvernement des États-Unis et les représentants des entrepreneurs (Lockheed Martin, Northrop, Raytheon) pour les examens techniques de soutien, la gestion des programmes et la formation sur une période de 15 ans.
