L’Irak réclame des comptes sur les Mirage F1
Un Mirage F1 irakien.
Par Daniel Favre
Publié le 12 février 2010
L’Irak demande à Paris de rembourser des Mirage F1 jamais livrés.
L’Irak est en négociation avec la France pour le remboursement d’une avance de 651 millions d’euros versée pour l’acquisition de chasseurs Mirage F1 de Dassault Aviation qui n’ont jamais été livrés en raison de l’embargo sur les armes qui frappait le régime de Saddam Hussein.
Ali al Dabbagh, porte-parole du gouvernement irakien, a qualifié de positives les négociations avec Dassault et le ministère français de la Défense et précisé que la commission mise sur pied il y a deux mois pour obtenir la restitution de ce dépôt espérait boucler le dossier cette année.
Il a ajouté que, dans le même temps, le gouvernement irakien avait engagé des négociations préliminaires pour l’achat éventuel de Mirage F-1 mais qu’il n’avait pas encore définitivement opté entre des avions français ou des appareils américains*.
Les sanctions contre l’ancien régime de Saddam Hussein avaient été imposées à la suite de l’invasion du Koweït par les troupes irakiennes, en août 1990.
* Bagdad a mis en compétition trois pays : les Américains (chasseurs F-16 gratuits mais maintenance à un prix prohibitif), les Russes et les Français. Ces derniers proposent de livrer des Mirage F1 CT tout juste retirés du service pour les mettre à niveau à prix d’ami (quelques centaines de millions d’euros). Les Irakiens semblent ainsi vouloir obtenir gratuitement des F1 d’occasion comparables à ceux qu’ils ont achetés neufs. (Source : Le Point)
Mots clés: Dassault Aviation, Guerre du Golf, irak, Mirage F1
