Les contrôleurs aériens lèvent leur préavis de grève

Voici le communiqué envoyé par l’UNSA-ICNA ce matin.

« L’UNSA-­ICNA (Syndicat National Autonome des Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne, du 21 juillet 2010. Brest, le mercredi 21 juillet. 09h00. L’UNSA-­‐ICNA lève son
préavis de grève.

Plusieurs heures après que l’information ait été transmise aux médias, l’UNSA-­‐ICNA a enfin reçu, à 21h30, la dernière version de l’accord social de la DGAC et l’a étudiée.

Si en l’état, le texte n’est probablement pas encore signable, l’UNSA-­‐ICNA apprécie le geste d’ouverture, mineur mais réel, du gouvernement qui, en retirant le FABEC fusionnel, crée les conditions d’une sortie de crise. Par conséquent, l’UNSA-­‐ICNA lève dès à présent son préavis de grève.

Si jamais cela n’est juridiquement plus possible en raison du faible délai (le préavis étant déjà actif dans un grand nombre de centres), l’UNSA-­‐ICNA appellera ses adhérents à ne plus suivre son mot d’ordre.

L’UNSA-­‐ICNA regrette l’immense gâchis lié à des méthodes de dialogue social d’un autre âge et à des tentatives de manipulation peu avouables…

Pourquoi aucune avancée n’est-­‐elle possible le 19 juillet, en réunion de conciliation, une semaine après le dépôt de préavis ; et celle-­‐ci devient subitement possible le lendemain, quand les OS concernées sont absentes ? Pourquoi l’administration n’a-­‐t-­‐elle pas transmis ses propositions à toutes les organisations syndicales tant qu’il était encore temps d’éviter totalement la grève ? Clairement, il s’agit ainsi pour la DGAC de chercher à renforcer certains syndicats et d’en discréditer d’autres dans l’optique des négociations à venir.

Si l’on accuse les organisations syndicales de faire peu de cas des passagers, il est déplorable que la DGAC n’hésite pas à laisser aller à la grève pour de cyniques considérations politiciennes ! Une administration responsable aurait pris cette décision 24H plus tôt lors de la réunion de conciliation qui sert précisément à ne pas déclencher les grèves.

Une administration responsable aurait eu le souci de préserver les compagnies aériennes. Une administration responsable aurait eu le souci d’épargner les vacances des usagers.

Plus que jamais, les méthodes de dialogue social à la DGAC doivent changer ! »

Communiqué
de
presse
de
l’UNSA-­ICNA,
Syndicat
National
Autonome
des
Ingénieurs
du
Contrôle
de
la
Navigation
Aérienne,
du
21
juillet
2010.
Brest, le mercredi 21 juillet. 09h00.
L’UNSA-­‐ICNA
lève
son
préavis
de
grève
Plusieurs
heures
après
que
l’information
ait
été
transmise
aux
médias,
l’UNSA-­‐ICNA
a
enfin
reçu,
à
21h30,
la
dernière
version
de
l’accord
social
de
la
DGAC
et
l’a
étudiée.
Si
en
l’état,
le
texte
n’est
probablement
pas
encore
signable,
l’UNSA-­‐ICNA
apprécie
le
geste
d’ouverture,
mineur
mais
réel,
du
gouvernement
qui,
en
retirant
le
FABEC
fusionnel,
crée
les
conditions
d’une
sortie
de
crise.
Par
conséquent,
l’UNSA-­‐ICNA
lève
dès
à
présent
son
préavis
de
grève.
Si
jamais
cela
n’est
juridiquement
plus
possible
en
raison
du
faible
délai
(le
préavis
étant
déjà
actif
dans
un
grand
nombre
de
centres),
l’UNSA-­‐ICNA
appellera
ses
adhérents
à
ne
plus
suivre
son
mot
d’ordre.
L’UNSA-­‐ICNA
regrette
l’immense
gâchis
lié
à
des
méthodes
de
dialogue
social
d’un
autre
âge
et
à
des
tentatives
de
manipulation
peu
avouables…
Pourquoi
aucune
avancée
n’est-­‐elle
possible
le
19
juillet,
en
réunion
de
conciliation,
une
semaine
après
le
dépôt
de
préavis
;
et
celle-­‐ci
devient
subitement
possible
le
lendemain,
quand
les
OS
concernées
sont
absentes
?
Pourquoi
l’administration
n’a-­‐t-­‐elle
pas
transmis
ses
propositions
à
toutes
les
organisations
syndicales
tant
qu’il
était
encore
temps
d’éviter
totalement
la
grève
?
Clairement,
il
s’agit
ainsi
pour
la
DGAC
de
chercher
à
renforcer
certains
syndicats
et
d’en
discréditer
d’autres
dans
l’optique
des
négociations
à
venir.
Si
l’on
accuse
les
organisations
syndicales
de
faire
peu
de
cas
des
passagers,
il
est
déplorable
que
la
DGAC
n’hésite
pas
à
laisser
aller
à
la
grève
pour
de
cyniques
considérations
politiciennes
!
Une
administration
responsable
aurait
pris
cette
décision
24
H
plus
tôt
lors
de
la
réunion
de
conciliation
qui
sert
précisément
à
ne
pas
déclencher
les
grèves.
Une
administration
responsable
aurait
eu
le
souci
de
préserver
les
compagnies
aériennes.
Une
administration
responsable
aurait
eu
le
souci
d’épargner
les
vacances
des
usagers.
Plus
que
jamais,
les
méthodes
de
dialogue
social
à
la
DGAC
doivent
changer
!

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