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Un ATR-42 de Conviasa s’écrase au Venezuela

14 septembre 2010   ·   0 Commentaire

Un avion de la compagnie Conviasa parti de l’île touristique de Margarita s’est écrasé le 13 septembre près de Puerto Ordaz (sud-est).

Il y avait 47 personnes à bord, dont au moins 36 ont survécu à l’accident.

« C’est un miracle », estime le gouverneur de l’Etat de Bolivar, où a eu lieu l’accident. Trente-six personnes ont survécu au crash du bimoteur de la compagnie vénézuélienne Conviasa, qui a fait 15 morts lundi près de Puerto Ordaz, dans le sud-est du pays. La majorité des blessés souffrent de traumatismes et de brûlures, mais leur vie n’est pas en danger. Certains ont même déjà quitté l’hôpital.

L'avion avait décollé de l'île de Margarita et s'est écrasé à une dizaine de kilomètres de Puerto Ordaz, où il devait atterrir.

L’avion, un ATR-42-300, avait décollé de la très touristique île de Margarita avec 51 personnes à bord (dont 4 membres de l’équipage). L’appareil s’est écrasé pour des raisons encore inexpliquées à une dizaine de kilomètres de Puerto Ordaz, où il devait atterrir. Le bimoteur a pris feu en touchant le sol et s’est quasiment brisé en deux. Les services de protection civile sont rapidement arrivés, le pilote, qui a apparemment «perdu le contrôle» de l’avion à hélices, avait eu le temps d’alerter la tour de contrôle, signalant « des problèmes techniques ».

« Au vu de l’état de l’avion, je crois que nous avons eu de la chance », a souligné le gouverneur, selon qui l’intervention des secours a évité un bilan plus lourd. De son côté, le président vénézuélien Hugo Chaveza décrété, en hommage aux victimes, un deuil national de trois jours dans le pays.

Bien que l’avion se soit écrasé sur des installations du groupe sidérurgique Sidor, aucun ouvrier n’a été tué et aucun dégât matériel n’est à déplorer. Il n’y avait personne dans la zone du crash où sont seulement entreposés des déchets industriels, a indiqué le gouverneur. Les employés de cette aciérie ont été les premiers à porter secours aux passagers. « Nous avons entendu l’impact et vu l’avion en flammes. Nous sommes partis aider les blessés. Ils étaient en état de choc. Ils ne savaient pas où ils étaient, ni ce qui s’était passé. Les pompiers sont arrivés en cinq minutes », a expliqué un employé de l’usine.

Reste désormais à découvrir les causes de l’accident. « On travaille en étroite collaboration avec la compagnie et les autorités pour comprendre les causes de l’accident. Pour l’instant, on ignore quelle en est l’origine », a déclaré un porte-parole d’ATR à Paris.

ATR, une filiale d’EADS, est basé à Toulouse. Employant 850 salariés, il est leader mondial sur son créneau (turbopropulseurs de 50 à 75 places) avec 58% des ventes contre 42% à son seul concurrent, le canadien Bombardier. L’entreprise a reçu plus de 1000 commandes de 150 opérateurs dans 80 pays depuis sa création. Son chiffre d’affaires a atteint 1,1 milliard d’euros en 2009.

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